BLESSURES du genou en ski – Partie 2/2

 

BLESSURES DU GENOU EN SKI – PARTIE 2/2

Note : cet article est une traduction de l’article KNEE INJURIES – PART 2 de David MacPhail. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !

L’ANXIETE DE LA SEPARATION

Dans mon article BOOT FITTING : moins, c’est vraiment mieux ! j’expliquais comment j’étais allé dans la direction opposée à celle de l’industrie du ski après mon expérience “d’ajustement parfait” avec Dave Murray dans BOOT-FITTING : Au commencement, les idées reçues d’un idéal. J’enlevais  maintenant de la matière des chaussures de ski au lieu d’en ajouter et j’élargissais les coques là ou c’était nécessaire afin de faire de la place aux structures du pied.

Alors que cela semblait généralement avoir effet positif sur l’équilibre du skieur et la capacité à contrôler les skis, en particulier la mise en carre, enlever de la matière sur les côtés du chausson accentuait le fait que dans la majorité des cas que je rencontrais, la coque ne chargeait plus le coup-de-pied.

La raison de ceci était l’existence d’un vide entre la partie supérieure de la languette du chausson et la surface intérieure de la coque au-dessus de l’avant-pied. Cela permettait au pied de bouger vers le haut dans l’espace vide ou de se décharger de tout contact avec la semelle de fond de coque, en réponse à des changements ou des perturbations dans la force de réaction du sol. J’ai appelé cet effet “l’anxiété de la séparation” en raison de la sonnette d’alarme lancée au système d’équilibre du skieur.

Après avoir pris connaissance de cet effet, j’ai commencé à faire des expériences pour essayer de comprendre comment il affectait l’équilibre et la capacité à contrôler les skis. Tout en utilisant les télésièges  avec les repose-pieds (les anciens télésièges lents) Je laissais tomber dans le vide un de mes pieds pour essayer de ressentir ce qu’il se passait au niveau de mon pied et de ma jambe à l’intérieur de la chaussure lorsque mon pied était déchargé de la semelle de fond de coque.

PROBLEME D’EQUILIBRE

A cette époque, je ne pensais pas en termes de solution pour les blessures au genou. Je voyais cela comme une manière d’améliorer les fixations qui, à ce moment là évoluaient rapidement. Grâce à mes expériences je réalisais que l’alternance charge/décharge du pied sur la semelle de fond de coque, comme cela se produit quand un skieur se déplace sur un terrain irrégulier, déclenchait une réaction en chaine d’évènements physiologiques qui créaient des problèmes d’équilibre. Bien que je ne savais pas exactement comment ce cycle charge/décharge semblait exercer un stress sur le genou, mon objectif était d’essayer de trouver un moyen de réduire l’effet sur l’équilibre du skieur. En effet, j’essayais d’atteindre une nette amélioration de l’équilibre de skieur en réduisant les “artéfacts négatif de l’équilibre”.

SOLUTION

La solution classique à cette époque était de tenter de caler le talon avec des talonnettes insérées dans le chausson. L’objectif était d’empêcher le pied de se lever. J’ai essayé cette approche mais je trouvais que cela ne fonctionnait pas comme prévu. Les talonnettes causaient toujours des problèmes au tendon d’Achille ou empêchaient le talon de bien se positionner à l’arrière de la coque, ou les deux.

Ce dernier avait pour effet de raccourcir le chausson et d’être l’enfer pour mettre la chaussure. Je cherchais une meilleure solution. Mais ce n’est qu’un peu avant 1980, en travaillant sur les chaussures de Steve Podborski, que j’ai créé un dispositif qui a finalement conduit à l’attribution de mon brevet américain numéro 4.534.122.