Pourquoi vous devez vous voir pour progresser en ski ?
Morgan Petitniot
Article du 02 septembre 2016
J'ai eu une mauvaise expérience et je veux vous éviter de vivre la même chose.
J'ai même failli arrêter le ski !
Je vous partage mon émotion lors de mon premier visionnage en vidéo et pourquoi ça a été le point de départ de ma progression.
Morgan
Salut à tous, c’est Morgan du Labo du skieur.
Donc, aujourd’hui, dans cette vidéo, je voudrais vous expliquer pourquoi vous devez vous filmer ou vous faire filmer pour progresser. Alors, la première raison pour ça, c’est que pour pouvoir progresser, on a besoin de savoir où on en est et où on veut aller. Bien souvent, on sait exactement où on veut aller, surtout en ski, on veut skier comme un pro, super bien skier. Donc Le problème n’est pas vraiment là.
mais on ne sait pas d’où on part. Et le souci, souvent, c’est qu’on croit partir d’un niveau supérieur à celui qu’on a vraiment. Alors, ce n’est pas agréable, c’est relatif, ce n’est peut-être pas très agréable la première fois de se regarder skier mais je vous garantis que la plus grosse progression peut avoir lieu après avoir visionné les vidéos où ça va un peu remettre les choses en place, où on croyait qu’on était à 20cm du sol et puis, finalement, on est encore à 1m.
Enfin bref, moi c’est des choses que j’ai vécues donc je peux vraiment vous en parler avec toutes mes tripes et tout mon cœur, à tel point j’étais déçu la première fois que je me suis vu en vidéo.Donc, alors, vous pouvez vous faire filmer ou vous pouvez vous filmer tout seul. Moi, j’utilise les deux façons avant de rencontrer quelqu’un qui puisse me filmer et de commencer à développer ce blog, je me filmais moi-même.
Alors, je prenais une caméra que je fixais au bout d’un bâton qui visualisait mes jambes, mes pieds, bref tout ce que j’avais besoin de voir pour voir si je faisais les bons mouvements ou pas.
Et ensuite, quand je demandais à quelqu’un de me filmer. Ce qui était génial, c’est que, d’un point de vue un peu plus général, je pouvais avoir les conséquences de tout ça et ensuite, il se passe un phénomène très intéressant. C’est que dès lors que vous commencez à vous regarder, vous pouvez mettre sur une échelle : « je me rapproche » ou « je m’éloigne » de ce vers quoi je veux aller. Donc, moi, je l’ai vraiment utilisé ça, c’était très, très utile, d’ailleurs je l’utilise encore et je ne suis pas prêt d’arrêter. On voit exactement si ce qu’on fait là nous rapproche de l’objectif ou nous en éloigne donc on peut corriger rapidement, très rapidement la direction.
Une mauvaise expérience
Alors pourquoi j’insiste bien là-dessus ? Parce que j’ai une très, très mauvaise expérience aussi et c’est pour ça que je veux partager ça.
La mauvaise expérience que j’ai eue, c’est que j’ai passé une saison et demie, c’est-à-dire quatre, cinq, six, cinq mois et demi, mais vraiment ça était très long, à croire que j’ai progressé beaucoup, beaucoup, beaucoup ; Et quand je me suis vu en vidéo... non ! J’étais allé dans le mauvais sens et j’avais imprimé dans ma mécanique de ski, dans ma technique des choses que je ne voulais pas voir, qui n’étaient pas efficaces et qui ne produisaient pas un bon ski.
Et pourquoi je savais que ça ne produisaient pas un bon ski finalement ? Parce que vous savez, il y a un test ultime. Donc vous prenez votre paire de ski et si vous vous croyez super bon au ski, prenez votre paire de ski, vous êtes dans la neige dure, sur une piste noire ou une piste rouge, enfin bref une piste qui vous challenge, ce n’est pas obligé que ce soit une piste rouge ou noire. Et par exemple, vous vous dites : allez, je vais faire un virage carving sur cette piste-là. Eh bien, si vous n’y arrivez pas, voilà la limite, elle est là !
Donc, ça permettait aussi de voir à quel point c’était limité et à quel point je ne progressais pas puisque le but du jeu pour moi, c’était de skier en virage carving sur une piste noire avec la neige dure, très dure, donc qui nécessite tous les engagements de l’excellent skieur.
Donc, comme je me rendais compte que ça ne progressait pas là, je me disais quand même oui mais je progresse quand même, quand même je progresse, j’arrive à faire ci, j’arrive à faire ça bien.
Et dès que j’ai vu tout ça, que je voyais tout ça en vidéo, je pouvais donc après me rendre compte que 1/ ce n’était pas vrai, que je ne progressai pas aussi bien que je le pensais, et 2/ j’ai pu commencer à faire des corrections en fonction de ce que je voyais et de ce vers quoi je voulais aller ; et là, ça était aussi assez bref et rapide. Les corrections pouvaient se passer très rapidement.
Donc pour aller encore plus loin, vous vous filmez, et en bas de la piste, vous vous regardez donc vous vous filmez les pieds, vous regardez si vous aviez voulu travailler l’indépendance des jambes, bref, je ne sais pas, un point technique particulier, vous pouvez voir si effectivement, pendant que vous faites ce mouvement, il n’y a pas un mouvement parasite ou si vous le faites bien ou s’il ne faut pas en rajouter un peu ou en enlever un petit peu. Voilà, je voulais vous partager ce qui, pour moi, est essentiel, donc c’est se filmer pour progresser.
Donc, j’espère que cette vidéo vous a plu. Comme d’habitude, j’ai besoin de votre feedback, donc vous pouvez mettre dans les commentaires si vous avez aimé ou pas et je vous dis à très bientôt pour une nouvelle vidéo !
Au revoir !